Si cela se réalise ce serait un grand pas vers l’égalité en France lequel mettrait fin aux voyages des couples de femmes en Belgique pour créer un bébé chez nous.
Cette régulation devrait se trouver dans un projet de la loi sur la bioéthique attendu pour l’automne.
Le Président Macron a promis l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pendant sa campagne électorale, mais la réalisation de sa promesse de la ‘PMA pour toutes’ prend du temps.
Pour l’instant la loi française est assez restrictive et n’accepte la PMA que pour des couples hétérosexuels, en âge de procréer. Le couple doit aussi prouver médicalement que au moins un de conjoint est stérile ou est touché par une maladie héréditaire grave.
Pour l’instant l’assurance rembourse 4 tentatives in vitro quand l’âge de la femme ne dépasse pas 43 ans.
Au cours de préparation de la nouvelle loi, une nouvelle proposition a apparu d’établir aussi une limite d’âge pour les hommes qui désirent devenir papa, a 59 ans.
Actuellement, selon l’Institut national d’études démographiques (INED), 1% des enfants nés en France est conçue de la PMA. Les femmes, seules ou en couples lesbiennes, qui ne peuvent pas profiter de cette technique voyagent dans la plupart de cas en Belgique, mais aussi en Espagne et Grande Bretagne.
Selon les derniers sondages, environ six Français sur dix se disent favorables à l’ouverture de la PMA. Le Comité national d’éthique va rendre son avis probablement déjà mi-septembre, mais le parlement français ne devrait voter la loi qu’en 2019.
La France est toujours loin derrière la Belgique, car même une congélation des embryons y est interdite, sauf dans le cas de maladies grave de femmes.
(sources : AFP, Libération, Europe 1). IR